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Augustin Marchand d'Vins (Paris) - © Aïtor Alfonso

Rue des Grands-Augustins, un néon rougeoyant signale la cave à manger la plus aristo-polissonne de la rive gauche ! Dans cette petite salle aux pierres et poutres apparentes, le bien nommé Augustin Marchand dégoupille ses quilles avec une verve à convertir un hérétique. Pour l’escorte, ce soir-là : saucisson d’Ardèche en tranches ultra-fines ; délicieuse coppa des Pouilles ; diabolique burrata en embuscade sous des noisettes grillées et champis mandolinés – voire des lamelles de truffe blanche ou noire ; primesautière salade de haricots verts et nectarines ; gracieuses dentelles de vitello tonnato ; avant de ravissantes figues rôties accompagnées de halva et grains de grenache.

Retrouvez la critique complète sur Le Fooding.

Un « Marchand » de vins pas comme les autres

Maurice Rougemont nous dit tout… Emotion et gourmandise garanties !

Confinement oblige, il ne fait plus restaurant, mais continue à jouer le marchand de vins d’élite. Dans ce quartier encore hanté par le souvenir de Jacques Cagna, de l’Action Christine, mais aussi de Jean-François Kahn qui y avait concocté son Evénement du Jeudi, dans ces ruelles aujourd’hui désertées des voitures comme le décor d’un nouveau mystère de Paris, on s’arrête chez Augustin Marchand pour écouter ce drôle de paroissien passionné disserter avec verve de ses bouteilles chéries.

De la bio classique, de la biodynamie, du nature « mignon » et du nature « hardcore »: toute la gamme des sensibilités est ici représentée! Ainsi, Cailloux de Patrick Bouju, un pinot noir d’Auvergne sur sol volcanique, un fruit voluptueux associé à une minéralité tellurique (la finesse de la Bourgogne télétransportée sur les pentes de l’Etna), Meursault Sous la Velle de Marthe Henri Boillot, jeune vigneron brillantissime qui réalise des vins tranchants d’une pureté et d’une gourmandise affolantes, Coteaux champenois rouge, fin et précis, de Romain Hénin, un jeune vigneron passionné par la vinification « MPQR » c’est à dire en amphore géorgienne (les queuris). En sortant de cet antre, on se dit que peu importe le vin, le plus important est de savoir en parler avec son cœur. Et, si de surcroit il est bon, eh bien c’est encore mieux.

Retrouvez la critique complète sur le site de Gilles Pudlowski.

 PARIS. TIENS, VOILÀ AUGUSTIN …

VRAIE BONNE PLANQUE PORTÉE SUR LE VIN

Il y avait là une délicieuse cafétaria (Boot café) qui lentement s’étiola alors que nous étions plus qu’une poignée à être fidèle aux cappuccinos et aux salades saines. Et puis, elle ferma. Chaque jour ou presque, je passe devant. Lorsqu’un beau jour, un néon vint s’inscrire derrière la vitrine. Il y était inscrit « Augustin, marchand d’vins. Pas grand monde aux premiers jours, puis les gens du coin et d’ailleurs ont vite pigé que c’était du sérieux. Le patron est un vrai connaisseur, chausse le tablier en cuir et connait visiblement bien l’univers des restaurants. Pour le moment, il se contente d’une assiette chaude par jour (style asperges, petits pois, morilles fraîches..), mais à côté, ça pulse tout aussi bien: saucisson d’Ardèche, saumon fumé bio écossais, burrata avec noisettes torréfiées; saint nectaire fermier… C’était parfait pour ma pomme qui ne souhaitait pas dîner: du coup, je suis sorti à l’envers avec une addition sérieuse. Mais rassurez vous, en étant raisonnable, on reste dans les cordes (15-20 euros). Mais est ce raisonnable ?

Retrouvez la critique complète sur SimonSays.